A PROPOS

Les Nations unies désignent souvent par société civile «le large éventail d’organisations non gouvernementales et à but non lucratif qui animent la vie publique. De ce fait, elles défendent les intérêts et les valeurs de leurs membres ou autres, basés sur les considérations d’ordre éthique, culturel, politique, scientifique, religieux ou philanthropique en vue de leur assurer un minimum social commun : groupements communautaires, organisations non gouvernementales (ONG), syndicats, organisations de populations autochtones, organisations caritatives, groupements d’obédience religieuse, associations professionnelles et fondations privées.»

Cinq raisons motivent le nombre chaque jour croissant de ces organisations :

· la faillite de l’État entrepreneur ou « développeur » (faillite programmée et entretenue par les programmes d’ajustement structurel) ;

· la renaissance qui en découle du secteur privé comme devant être le moteur du développement économique et social,

· l’exigence de démocratie, d’ouverture politique et de bonne gouvernance ;

· la paupérisation croissante des populations malgré les nombreux programmes d’aide;

· la prolifération des conflits, etc.

Quelque soit la forme ou le vocable choisi pour designer l’ensemble des pays qui malgré les différents programmes mis en œuvre pour sortir leurs populations de la précarité et des multiples problèmes de sous développement, leur économie demeure balbutiante et sans repère. Ne dit on pas souvent qu’à défaut de pères, il faut avoir des repères ; nos réflexions nous ont poussé à d’autres pistes voire canaux de sortie de crise en Afrique et dans tant de pays encore sous le joute de la misère et confrontés inexorablement à l’impuissance de ces dirigeants. La stratégie que nous voudrions adopter est l’appropriation par les populations des conditions de leur propre épanouissement. C’est donc ce qui motive et sous-entend la création de l’organisation non gouvernementale : ONG AFRIQUE ESPERANCE dont les objectifs apolitiques sont clairement énumérés.